
On peut expérimenter différentes techniques du multilinguisme dans un récit sans forcement parler couramment une autre langue. On n’a pas besoin d’être polyglotte pour ouvrir une histoire vers une musicalité différente en ajoutant des sonorités venant d’autres pays ou d’une autre région en France. On peut aussi s’appuyer sur ses connaissances lointaines acquises à l’école ou dans un cours pour creuser davantage dans les images d’un récit et raconter dans une autre langue avec seulement les mots clefs. En expérimentant des possibilités linguistiques on peut aussi réveiller le corps pour faire voir son histoire par son « auditoire ». On peut surtout prendre du plaisir à élargir nos possibilités en chatouillant nos langues avec d’autres langues !