
On rencontre des morts féériques dans les lais et les épisodes de légendes médiévales. La mort est un passage vers un monde féérique : fée, chevalier-fée (Mélusine, Merlin, Tydorel, Guingamor, Yonec…).
Les cadavres encombrants qui hantent les fabliaux pourraient paraître sacrilèges, mais ils constituent un ressort burlesque. On tente d’apprivoiser la mort en la dédramatisant.
Dans le Roman de Renart, on simule la mort, c’est une mort pour rire. La fausse mort exorcise le macabre dans le désir de célébrer la vie.
J’enverrai ultérieurement une bibliographie.
Une veillée conte sera proposée aux participants le samedi 6 décembre dans l’après-midi.